Un projet immobilier s’effectue en plusieurs étapes. Si l‘objectif principal pour le futur propriétaire consiste à trouver le bien qui correspond idéalement à ses attentes, il consiste également à financer son achat. Et à moins de disposer de la somme totale, celui-ci devra s’adresser à un organisme de financement pour contracter un prêt immobilier.
Voici en vidéo les 6 étapes pour élaborer et réussir un plan de financement immobilier.
Bien que non indispensable, un apport personnel est très largement encouragé lorsqu’on s’apprête à demander un prêt immobilier. Il peut avoir plusieurs sources :
Un bon apport représente entre 10 et 20% du prix du bien. Plus l’apport est important, plus le taux d’intérêt sera intéressant. Toutefois, un prêt immobilier est envisageable sans apport, soit un financement à 100%, à condition de présenter un dossier solide.
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Evaluer sa capacité d’endettement, c’est déterminer la somme mensuelle consacrée au remboursement du prêt. Cette somme ne doit pas dépasser 33% des revenus mensuels du futur acquéreur.
Plusieurs paramètres sont à prendre en compte pour connaître son taux d’endettement :
Le montant total du prêt (hors frais supplémentaires types assurances, garanties…) pourra être ainsi évalué de même que les mensualités de remboursement.
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Un emprunteur peut bénéficier de plusieurs prêts d’aide à l’achat, cumulables ou non. Les organismes bancaires ou les courtiers peuvent aider dans cette recherche. Voici les principaux :
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Au moment d’interroger les banques, celles-ci demandent au futur acquéreur de choisir entre taux fixe et taux variable. Chacun présente des points positifs et négatifs.
Avantage : Déterminé au moment de l’accord de prêt avec la banque, il est le même tout au long de la durée du remboursement. Il permet une visibilité à long terme sur la somme à rembourser et la durée de l’emprunt.
Inconvénient : Il est plus élevé que le taux variable et en cas de renégociation du taux, il entraîne des frais supplémentaires.
Avantage : Il est moins élevé que le taux fixe
Inconvénient : Il fluctue en fonction des indices financiers (indice de référence : Euribor). Il peut donc baisser ou augmenter selon la conjoncture économique. Il existe des sécurités pour limiter les conséquences du taux variable. La possibilité de reporter la variation sur la durée du prêt et non sur le montant des mensualités qui reste le même. Et le taux révisable capé, dont le taux varie dans la limite de certains plafonds.
Dans tous les cas, les modalités de remboursement peuvent être modulées en fonction de la situation personnelle de l’emprunteur : suspension du crédit sur 1 ou plusieurs mensualités en cas d’incident temporaire, augmentation des remboursements mensuels en cas d’entrée d’argent…
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Le coût d’un prêt immobilier ne peut être justement évalué sans inclure la totalité des frais à la charge de l’emprunteur. C’est ce qu’on appelle le Taux Annuel Effectif Global (TAEG). Plusieurs frais annexes sont ainsi à prendre en compte.
Les assurances peuvent être souscrites auprès d’un organisme autre que la banque avec laquelle le propriétaire s’engage. Il en existe deux types :
En principe ils sont compris entre 1% et 1,5% du capital emprunté mais peuvent être négociés avec l’organisme bancaire.
Le choix de la garantie peut être imposé par l’établissement bancaire. Il en existe plusieurs :
Un remboursement anticipé signifie que l’emprunteur rembourse tout ou partie de la somme encore à payer avant la fin de son crédit ou dans le cadre d’une renégociation de prêt. Cela est possible uniquement pour les prêts à taux fixes. Ces pénalités ne peuvent dépasser 6 mois d'intérêt et 3 % du capital restant à rembourser. Il est souhaitable de les négocier avec la banque.
Comparer les offres de prêt, c’est faire jouer la concurrence entre les établissements bancaires afin d’obtenir la meilleure offre. La démarche peut se faire individuellement ou en passant par un courtier. Il négociera le tarif le mieux adapté au projet. Si dans la majorité des cas le courtier est rémunéré par la banque elle-même, il arrive que l’emprunteur subisse des frais de dossiers supplémentaires.
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