Afin de protéger les vies et les biens, plusieurs règles parasismiques s’appliquent aux constructions neuves en France et en Europe.
Quelles sont les normes parasismiques en vigueur ?
Quels logements sont concernés ?
Réponses avec le Plan Immobilier.
Par normes parasismiques on désigne l'ensemble des règles de construction permettant de diminuer au maximum les effets d’un séisme sur un bâtiment. Elles sont consignées dans le Code de l’Environnement, le Code de la Construction et de l’Habitat mais aussi dans des décrets et arrêtés.
L’objectif de la réglementation parasismique pour les constructions neuves est double. En cas de séisme, il s’agit en premier lieu de sauver des vies humaines. Un bâtiment doit pouvoir subir des dommages sans pour autant s’effondrer totalement ou partiellement sur les occupants. En second lieu, l’objectif est de limiter les pertes économiques en limitant les dommages causés.
En France, les premiers textes datent de 1955. Ils ont été renforcés au fil de l’enrichissement des connaissances sur les séismes, le sol français mais aussi sur les capacités des matériaux et des bâtiments.
Toutes les constructions neuves en France sont concernées par les règles parasismiques. Le niveau d’exigence varie selon le type de bâtiment et la localisation.
Plusieurs principes d’architecture permettent de lutter contre les risques sismiques :
Les bâtiments sont répartis en deux catégories selon les risques qu’ils font encourir en cas de séisme :
Les logements collectifs ou individuels sont considérés comme à « à risque normal ».
Parmi les bâtiments à risque normal, on distingue 4 types :
Pour les bâtiments existants, les normes s’appliquent en cas de grands travaux modifiant la structure ou la fragilisant face aux tremblements de terre.
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La règlementation parasismique en vigueur actuellement au niveau européen est Eurocode 8. Elle définit des règles de conception et de construction selon la catégorie des bâtiments et leur localisation.
Les normes Construction Parasismique des Maisons Individuelles (PS-MI) peuvent remplacer Eurocode 8 pour certaines maisons individuelles. Ces règles simplifiées concernent les maisons simples. Il faut alors différencier les maisons-type et les maisons d’architecte. Les premières possèdent au maximum un rez-de-chaussée, un étage et des combles, le tout ne dépassant pas 6,6 m de hauteur.
Au côté de la réglementation européenne et nationale, le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) vient compléter les normes parasismiques au niveau local. Pour une région précise, il rassemble les connaissances des risques en prévoyant en plus des tremblements de terre les risques d’inondation, les mouvements de terrain, les incendies de forêt, les avalanches…
Les connaissances sur les risques sismiques évoluent régulièrement tout comme la carte du zonage sismique de la France. Les zones sont définies en fonction de la probabilité de risque. Elles vont de 1 (sismicité très faible) à 5 (sismicité forte).
Il n’y a pas d’exigence pour les bâtiments situés en zone de risque sismique 1.
A titre d’exemple, Paris, Reims et Metz sont en zone 1. Rennes, Bordeaux et Lyon sont en zone 2. Nantes, Clermont-Ferrand et Strasbourg sont en zone 3. Nice, Pau et Chamonix sont en zone 4. La zone 5 est dans les Dom-Tom (Saint-Martin, Guadeloupe et Martinique).
Cette carte est mise à jour régulièrement. Elle dépend du Code de l’Environnement. Elle est consultable sur le site Géorisques.
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