Le maître d’ouvrage doit souscrire une assurance dommages-ouvrage dans le cadre de travaux de construction. En cas de sinistre, cette garantie permet un remboursement rapide des travaux de réparation des dommages couverts par la garantie décennale. À quoi sert-elle ? Pour quels travaux fonctionne-t-elle ? Comment s’assurer d’être bien protégé ?
L’assurance dommages-ouvrage est requise pour toutes les constructions neuves. Elle doit être contractée auprès d’une compagnie d’assurances avant le début du chantier (article L.242-1 du Code des assurances). C’est au maître d’ouvrage qu’incombe la souscription de l’assurance. Personne physique ou morale, le maître d’ouvrage opère en qualité de propriétaire, vendeur ou mandataire du propriétaire de la construction.
Deux grands types de risques sont couverts par l’assurance dommages-ouvrage :
Depuis l’instauration de la loi n° 78-12 du 4 janvier 1978, dite « loi Spinetta », l’assurance dommages-ouvrage est obligatoire pour tous travaux de construction. Elle permet de solutionner deux problématiques dans le secteur du bâtiment :
L’assurance dommages-ouvrage débute lorsque la garantie de parfait achèvement expire, soit 1 an après la réception des travaux. Elle couvre les investisseurs pendant 10 ans. Elle expire au même moment que la garantie décennale.
Durant cette période, elle permet d’être remboursé rapidement en cas de sinistre. Tous les travaux de réparation des dommages inclus dans la garantie décennale sont concernés. La durée de la procédure est réduite, puisqu’il n’est pas nécessaire d’attendre l’intervention d’une décision de justice. À compter de la réception de la déclaration de sinistre par lettre recommandée, l’assureur dispose d’un délai de 60 jours pour apporter une réponse à la demande de l’acquéreur.
L’assurance dommages-ouvrage a trois principaux atouts :
Un contrat d’assurance dommages-ouvrage peut être assorti de garanties supplémentaires. Non obligatoires, elles permettent d’élargir la couverture de l’acquéreur en cas de sinistre. Parmi elles, on retrouve la garantie des dommages immatériels consécutifs à des désordres couverts par la décennale. Par exemple, l’investisseur peut être indemnisé en cas d’impossibilité d’habiter le bâtiment durant les travaux de réparations.
Pour aller plus loin :
Qu’est-ce que la garantie décennale ?
La réglementation pour faire construire