Depuis plusieurs années déjà, au sein des logements neufs, la part belle est faite aux espaces de vie. Ils doivent être lumineux et confortables. La pièce de vie est ouverte sur la cuisine, un balcon voire une terrasse. Par ailleurs, la suite parentale se développe. C’est une chambre plus grande destinée aux parents avec des rangements et éventuellement une salle de bain.
Les logements livrés en 2019 sont de plus en plus connectés. Les promoteurs prévoient des installations domotiques dans les finitions. Ainsi, selon les installations, d’un simple geste sur son smartphone, on peut contrôler le chauffage, l’éclairage, les volets, le système de sécurité et même la musique. Les services connectés les plus courants concernent la sécurité et l’énergie. Ce sont ceux qui ont un fort impact sur le confort et le coût de la vie.
Les promoteurs mettent l’accent sur le vivre ensemble. Au sein des résidences neuves, les parties communes ne sont plus des simples lieux de passage, elles deviennent des espaces partagés. Ainsi, selon les espaces dont ils disposent, les promoteurs intègrent à leur programme neuf des espaces verts communs, des potagers, voire des salles de sport ou des chambres d’hôtes. Ces espaces partagés débouchent parfois sur des services partagés : vélo électriques, production de miel avec des ruches, conciergerie … Il est très intéressant de voir le retour des concierges.
Une autre tendance qu’on observe dans la construction de logement neuf en 2019, est la diminution du nombre de places de stationnement. Dans les zones urbaines surtout, les collectivités imposent aux promoteurs de limiter le nombre de places de stationnements au sein des programmes neufs afin d’encourager les habitants à utiliser les transports en commun et les modes de déplacement doux. Il est de plus en plus fréquent d’avoir une seule place par lot. Cependant, il y a presque toujours un local vélo et il peut y avoir des places partagées.
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La loi ELAN n’imposera bientôt plus aux promoteur de construire 100% de logements accessibles au sein des immeubles d’habitation collectifs. 30% devront être accessibles et 70% évolutifs. Est-ce la fin des sanitaires immenses, considérés par beaucoup d’habitants comme de la place perdue ? Il est encore trop tôt pour imaginer quel sera l’impact sur l’aménagement intérieur. Le décret d’application précisant notamment la notion de « logement évolutif » n’est pas encore paru.
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