1. Misez sur les autres facteurs
Plusieurs critères sont pris en compte par les banques pour déterminer si votre profil peut prétendre à un prêt, ou non. Les revenus ne sont que la partie émergée de l’iceberg ; et de fait, il y a beaucoup plus que cela. Les banques vont aussi regarder votre apport (et plus généralement votre épargne), la gestion de vos comptes, le reste à vivre (différence entre vos revenus et vos charges mensuelles).
Elles analysent également votre saut de charge (différence entre votre ancien loyer et vos futures mensualités) ainsi que votre taux d’endettement (importance de vos crédits actuels, en fonction de vos revenus). Tous ces indicateurs donnent une vision d’ensemble sur le risque que représente votre profil. En effet, ils peuvent servir de base à des prédictions sur votre capacité à rembourser votre emprunt au fil du temps.
Si vous n’avez pas de CDI, il vous faut être impeccable au regard des autres critères. Notamment, vous devez démontrer une gestion saine de vos comptes, une capacité importante à épargner, ainsi qu’une certaine régularité dans les revenus et une certaine stabilité dans votre métier.
Les professions libérales sont généralement les plus avantagées dans la catégorie hors-CDI, tout comme les chefs d’entreprise. En effet, ces deux métiers engendrent habituellement des revenus importants. Cependant, il faut témoigner d’une certaine ancienneté : deux ans pour les libéraux, trois ans pour les patrons.
2. Bouclez votre dossier pour qu’il soit parfait
Les justificatifs que vous devrez fournir ne sont pas les mêmes que ceux demandés pour un travailleur en CDI. En plus des trois derniers bulletins de salaire et du contrat de travail, vous devrez présenter des documents additionnels.
Une liasse fiscale et les trois relevés de comptes professionnels les plus récents, ainsi que votre Kbis (la carte d’identité de votre entreprise) si vous êtes en profession libérale, entrepreneur, artisan, fermier ou commerçant. Bonne nouvelle si vous êtes médecin : pas besoin de Kbis !
- Le relevé de retraite si vous êtes retraité
- Les trois derniers bilans d’activité si vous êtes auto-entrepreneur
- Les bulletins de salaire des douze derniers mois si vous êtes intermittent
Même si votre dossier est impeccable, votre taux risque d’être plus important que pour les employés en CDI ou les fonctionnaires, c’est de cette façon que la banque compense le risque.
3. Faites appel à un courtier immobilier
Les courtiers immobiliers, ce sont des experts du marché du crédit qui vous accompagnent pour que vous puissiez trouver un crédit avantageux. Ils sont d’une aide précieuse, surtout si vous n’avez pas d’emploi stable.
En effet, le courtier évalue la solidité de votre projet, en calculant votre capacité d’emprunt en fonction de votre profil. Vous saurez quel budget vous avez pour votre achat immobilier. Pour connaître cela en deux minutes, il vous suffit de faire une simulation en ligne.
Un courtier immobilier comme Pretto.fr vous accompagne tout au long du processus : il rassemble pour vous les pièces du dossier de demande de prêt, très important pour les profils qui présentent un risque ajouté pour les banques (CDI, intermittents, etc.)
Il négociera pour vous auprès des banques, qu’il connaît bien. Cela augmente vos chances de réussite et vous permet de dénicher les meilleures offres tout en gagnant un temps précieux.
Certains sites fournissent une attestation qui prouve au vendeur du bien immobilier que votre dossier financier est solide et que vous n’aurez pas de problème à obtenir la somme demandée pour le bien.