Immobilier : une baisse généralisée des prix à Paris
Paris est la seule agglomération française enregistrant une baisse des prix au cours des douze derniers mois. Avec 6,7 % et 6,5 % de hausse respective, Nantes et Marseille démontrent à l’inverse d’excellentes performances.
En 2021, l’indice des prix immobiliers (IPI) parisiens a chuté de 1,7 %, contre une hausse de 1,8 % en 2020. Au 1er janvier 2022, le prix au m² à Paris s’élevait à 10 203 €. Malgré sa diminution, il demeure deux fois plus élevé qu’à :
- Lyon : 5 387 €/m² ; ;
- Bordeaux : 4 866 €/m² ;
- Nice : 4 758 €/m².
La baisse des prix immobiliers s’observe dans presque tous les arrondissements de la capitale. Les 3e (- 3,3 %), 9e (- 3,2 %), 7e (- 2,8 %) et 2e (- 2,6 %) arrondissements, réputés les plus chers, enregistrent le plus net recul. A contrario, le 4e arrondissement a été marqué par une légère augmentation des prix de 0,3 %.
Île-de-France : des disparités selon les départements
À l’inverse de Paris, les prix immobiliers dans le Val-d’Oise (+ 6,5 %), la Seine-et-Marne (+ 6,5 %), l’Essonne (+ 4,8 %), les Yvelines (+ 3,6 %), le Val-de-Marne (+ 3 %), les Hauts-de-Seine (+ 2,4 %) et la Seine-Saint-Denis (+ 0,8 %) sont en croissance.
Bon à savoir
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Une offre en progression dans toute la capitale
La réduction des prix immobiliers parisiens s’accompagne d’une hausse des stocks de biens disponibles. En 2021, ils ont augmenté de 30 % en moyenne à Paris. En parallèle, les durées de publication des annonces ont grimpé de 50 %. Avec une demande plus en adéquation avec l’offre, le marché parisien semble bien parti pour se rééquilibrer courant 2022.