-18 % de réservations de logements neufs
Au cours du 1er trimestre 2021, sur l’ensemble du territoire de la métropole de Lyon, soit 59 communes, le nombre de réservations s’élève à 826 logement neufs (hors ventes en bloc). Cela représente une baisse de 18 % par rapport au 1er trimestre 2020 alors que celui-ci était déjà un peu impacté par la crise du Covid-19. La FPI Lyon observe également que pour Lyon intramuros, la baisse dépasse les 33%. A l’inverse, un attrait vers les extérieurs de Lyon semble se dessiner. En effet, les nombre de réservations effectuées dans la grande périphérie a augmenté de 50 %.
Au-delà de la crise sanitaire, il est important de noter que la baisse du nombre de réservations est le résultat d’un manque d’offres criant. La demande est présente mais le nombre de projets immobiliers qui parviennent à voir le jour pour y répondre est insuffisante.
43 % d’investisseurs
La typologie des acquéreurs est une donnée intéressante à regarder car elle donne une idée de la santé du marché immobilier neuf. Au 1er trimestre 2021, la baisse du nombre de réservation dans la métropole de Lyon s’est observée sur les deux types d’acquéreurs. Ainsi sur 826 réservations : 56 % ont été faites par des particuliers pour habiter, 43 % ont été faites par des investisseurs. Ces derniers désirant mettre en location le logement neuf avec ou sans le dispositif fiscal Pinel.
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5218 € / m² : le prix moyen d’un logement neuf
Au 1er trimestre 2021, le prix moyen du mètre carré dans un logement neuf s’élève à 5218 euros dans la métropole de Lyon (hors stationnement et en TVA normale). Ce chiffre correspond à une hausse de 6,2 % par rapport au même trimestre en 2020.
Au centre-ville de Lyon, le prix moyen au mètre carré a dépassé la barre symbolique des 6000 euros. Dans la périphérie, le prix moyen au mètre carré d’un logement neuf avoisine les 3600 euros (+5% par rapport au 1er trimestre 2020).
Quelles perspectives pour 2021 ?
La FPI Lyon se montre très inquiète de la santé du marché immobilier neuf lyonnais. Les prix grimpent toujours ce qui montre que la demande est bien présente. Cependant, les promoteurs ont de grandes difficultés à renouveler leur offre en achetant des terrains et en obtenant des permis de construire. Le retard accumulé, non pas sur les chantiers mais dans les demandes d’autorisations d’urbanisme, pourrait prendre plusieurs années à se combler. L’équilibre est donc très fragilisé.
Pour le reste de l’année 2021, il faudra être attentif au marché immobilier neuf à l’extérieur du cœur de la métropole de Lyon. Par ailleurs, le conseil métropolitain a lancé de nouvelles démarches pour modifier le PLU-h, si difficilement mis en place il y a moins de 3 ans.
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