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Quel est le profil-type du travailleur frontalier franco-suisse ? Quel type de logement occupe-t-il ? Présentation des chiffres clés résultant de cette enquête avec le Plan Immobilier !
Genève attire de plus en plus de travailleurs frontaliers franco-suisses
Selon les données recueillies, près de 365 437 travailleurs frontaliers franco-suisses ont été recensés au premier trimestre 2022. Parmi ces frontaliers français résidant dans les communes limitrophes de Genève telles que Ferney-Voltaire ou Thoiry, 100 000 individus travaillent dans le canton de Genève.
Malgré les remous de la crise pandémique liée au Coronavirus, cela représente 202 400 de plus par rapport à 2002.
Pour définir le nombre de frontaliers d’ici dix ans, le Groupement transfrontalier européen (GTE) et les caisses du Crédit Agricole Alsace Vosges, Franche-Comté, Centre-Est et des Savoie, et leur établissement commun Suisse Next Banks se sont attelés au troisième Observatoire des frontaliers.
Canton de Genève : un marché de l’emploi dynamique et attractif
Réalisée conjointement avec l’Ipsos, une société de sondages internationale de marketing d’opinion basée en France, une étude récente a permis de mettre en exergue les tendances à venir sur le marché du travail dans le canton de Genève pour les dix prochaines années.
Gabriella Taricone, responsable du service emploi au GTE, a expliqué que le départ à la retraite des baby-boomers pourrait créer un déficit de 330 000 postes d’ici 2029 sur le canton de Genève.
De nombreux postes seront donc à pourvoir, notamment dans certains secteurs où les besoins en matière de main-d’œuvre sont importants.
En parallèle, le vieillissement de la population permettrait de créer près de 70 000 postes dans le domaine médical. Le secteur de la santé est en effet en plein essor depuis 2015.
En outre, à mesure que la digitalisation se développe, les besoins en compétences dans le domaine de l’informatique sont estimés à 35 000 postes d’ici dix ans.
Le Smic d’environ 4 500 euros brut par mois est un facteur pouvant expliquer l’appétence des Français envers Genève.
Grand Genève : des projets de développement urbain se développent
Une hausse de 40 à 50 % de frontaliers franco-suisses sur la période 2020-2035 en provenance de la Haute-Savoie et de l’Ain est attendue. Ce qui représente soixante mille ou cent mille frontaliers de plus d’ici les dix prochaines années.
De ce fait, le territoire va devoir s’organiser en conséquence pour faire face à ce nouvel afflux. Des projets d’agglomération du Grand Genève devront répondre à cet enjeu de grande envergure.
Des nouveaux quartiers et des projets de développement urbain pour habiter ou investir à proximité de Genève, comme à Ferney-Voltaire, vont voir le jour.
Pour faire face à cette croissance, le télétravail tend également à se démocratiser davantage dans les entreprises suisses dans certains secteurs, sauf pour les métiers où le télétravail ne peut être appliqué.
Zoom sur le profil-type du frontalier franco-suisse
Pour aller plus loin, l’Observatoire des frontaliers a mis en lumière le portrait des travailleurs traversant la frontière pour travailler en Suisse. Une myriade de critères tels que l’âge, le sexe, le secteur d’activité, le mode de transports ou encore l’habitat ont été analysés à travers ce sondage.
Quel est le profil-type du travailleur franco-suisse ? Quel logement occupe-t-il ?
Résumé en infographie avec Le Plan Immobilier !
