Le Plan Immobilier fait le point sur les stations balnéaires où les baisses de prix offrent de nouvelles opportunités de choix pour construire ou diversifier son patrimoine immobilier !
Les villes côtières, un environnement propice à l’investissement locatif
D'après une étude réalisée conjointement par l'institut de sondage Ifop et la Fondation Jean Jaurès, un certain nombre de Français ont décidé de s’installer près de la mer suite à la crise sanitaire du Coronavirus.
Relayée par l’AFP et Batiactu, cette étude souligne que le développement du télétravail y est notamment pour quelques-chose : « Ce phénomène a contribué à alimenter la poursuite de la péri-urbanisation et de la croissance démographique dans les couronnes toujours plus éloignées du centre des principales métropoles françaises », mentionnent Jérôme Fourquet à la tête du département de l'Ifop et Sylvain Manternach, géographe associé de la Fondation Jean Jaurès.
Que ce soit sur les côtes bretonnes et normandes ou le pourtour méditerranéen, vivre au bord de la mer fait l’objet d’une demande locative élevée par les citadins (retraités, familles, jeunes actifs) en quête d’une meilleure qualité de vie. De plus, c'est un environnement propice à la mise en location saisonnière. En effet, chaque année, de nombreux vacanciers cèdent à l'attrait touristique des villes côtières.
Immobilier neuf : plusieurs villes littorales concernées par la baisse des prix de vente
Alors que la loi Pinel tire sa révérence à la fin de l'année 2024, c'est le moment ou jamais pour les investisseurs de bénéficier des avantages fiscaux proposés par ce dispositif, sous réserve de remplir certaines conditions. Selon les derniers chiffres relayés par le média Actual Immo, plusieurs villes du littoral affichent des prix d’achat abordables dans le neuf.
Concrètement, un appartement trois-pièces (T3) à Honfleur, en Normandie, se négocie en moyenne à 302 000 €. La commune normande de Courseulles-sur-Mer propose des options encore plus accessibles avec des trois-pièces en dessous de la barre des 210 000 €. À Berck-sur-Mer, dans les Hauts-de-France, les prix des programmes immobiliers neufs avoisinent les 250 000 €.
Brest, sur la côte bretonne, voit également une diminution des prix d'achat d’environ 3 %, avec des appartements T3 de 290 000 €. La ville de Saint-Malo connaît une tendance similaire avec une baisse de 5 % des prix des nouveaux appartements T3, maintenant à 361 300 €. Cette réduction de prix fait de Saint-Malo une option intéressante pour les investisseurs désireux de profiter de l'attrait de cette cité corsaire, renommée pour ses remparts historiques et ses plages magnifiques.
Même sur la Côte d’Azur, où les logements sont chers, des opportunités d’investissement locatif fleurissent. Les villes ensoleillées comme Antibes et Menton ont également enregistré des baisses de prix notables. À Antibes, les prix d'achat des appartements T3 ont chuté de manière significative, offrant ainsi des opportunités d'achat à des tarifs plus attractifs. À Fréjus, par exemple, les prix ont baissé de 10 % en un an, permettant d'acquérir un appartement T3 pour moins de 300 000 €.
Dans le sud-ouest, en Charente-Maritime, La Rochelle a vu une diminution nette des prix immobiliers en 2024. Le coût moyen d'un appartement T3 a baissé de près de 5 %, atteignant 352 800 €.
Locatif en bord de mer : une conjoncture favorable à l’achat dans l’immobilier neuf
Globalement, une kyrielle d’éléments joue en faveur d’un investissement dans le neuf sur le littoral, parmi lesquels des conditions d’un emprunt plus avantageuses pour le financement d’un projet d’achat immobilier. D’après la société de courtage Pretto, les taux d’intérêt sont en recul pour le sixième mois consécutif, s’approchant petit à petit des 3,5 %.
La proximité des gares TGV et des grandes villes offre aux villes du littoral une accessibilité accrue, augmentant l’attractivité des biens immobiliers. Les experts prévoient que cette tendance de stabilisation des prix se poursuivra de manière hétérogène selon les régions. À noter que les spécificités locales et la demande variable continueront d’influencer différemment chaque zone côtière.
