Selon le statut du souscripteur, l'assurance habitation peut prendre un caractère obligatoire ou non. S'il faut protéger son bien immobilier, le bien-être des occupants n'est pas à négliger pour autant. Les membres de la famille peuvent souscrire une autre assurance pour leur protection personnelle.
Voici ici un tour d'horizon sur les bonnes assurances pour protéger aussi bien la maison que la famille.
L'assurance habitation pour votre maison et la responsabilité civile
Un contrat d'assurance habitation est un dispositif de protection qui permet à son souscripteur d'assurer sereinement son foyer contre d'éventuels sinistres. Par conséquent, il peut prétendre à une indemnisation conformément aux clauses de son contrat. Contrairement aux idées reçues, une telle assurance n'est pas obligatoire pour tous les souscripteurs.
Le tout dépend non seulement de leur statut, mais aussi du type de logement qu'ils souhaitent louer. À titre d'exemple, un locataire doit obligatoirement souscrire une assurance habitation pour la location d'un bien meublé ou non, contrairement au propriétaire. Par contre, les copropriétaires doivent obligatoirement se couvrir lorsqu'ils ont en copropriété un bien locatif ou une résidence principale.
Toutes les assurances habitation incluent une responsabilité civile (RC). Il s'agit d'une garantie qui permet de couvrir les dégâts causés aux tiers par tout composant du domicile du souscripteur. Un incendie qui se propage chez un voisin ou une fuite qui cause une inondation dans une autre habitation sera couvert par la garantie RC.
De même, quand les dégâts sont causés par les personnes ou les animaux domestiques qui sont à la charge du souscripteur, son contrat couvre les frais engagés. Selon les termes du contrat, la couverture peut être complète ou partielle. En général, des garanties complémentaires seront nécessaires pour offrir une couverture optimale aux bénéficiaires. Néanmoins, la qualité des services de couverture fournis varie d'un assureur à un autre.
Qu'est-ce qu'une garantie des accidents de la vie ou GAV ?
Les accidents de la vie courante peuvent malheureusement avoir des conséquences drastiques. Si une assurance habitation couvre les dégâts matériels d'un foyer, elle prendra rarement en compte les dommages corporels. Même une garantie responsabilité civile ne protège que le tiers, pas le souscripteur en réalité. C'est en cela que la garantie accidents de la vie (GAV) est pertinente. Il s'agit avant tout d'un contrat de prévoyance qui indemnise son souscripteur quand bien même le dommage lui est causé par son propre fait ou celui d'un proche.
La GAV couvre son bénéficiaire si celui-ci est victime d'un accident domestique responsable ou non. Les préjudices subis dans le cadre des loisirs ainsi que les dommages corporels engendrés par les catastrophes naturelles sont également couverts. Il en est de même pour les dommages subis lors d'une agression ou d'un attentat. Un tel contrat peut couvrir toute une famille. Différentes formules de couvertures sont proposées par les assureurs de sorte à s'adapter au mieux aux besoins réels des souscripteurs.
La garantie accident de la vie est aussi un contrat qui indemnise les ayants droit du souscripteur en cas de décès. Par ailleurs, dans le cas des dommages corporels, le montant de l'indemnisation dépend de la gravité des blessures. Un accident qui entraîne une invalidité permanente sera mieux indemnisé qu'un autre qui entraîne une invalidité partielle ou momentanée. Selon les termes du contrat, une telle garantie peut offrir des assistances en cas de besoin. L'assureur à travers la GAV peut mettre une aide ménagère à disposition du bénéficiaire.
L'assurance décès et l'assurance obsèques
Suivant les options, les frais d'obsèques avoisinent les 5 000 euros dans l'Hexagone. La souscription d'une assurance décès sera donc utile pour apporter un accompagnement matériel et financier à des proches au moment opportun. Cependant, l'assurance décès peut bien être confondue à tort avec une assurance obsèques. Ce sont pourtant deux contrats de prévoyance bien distincts.
Une assurance décès implique une rente à verser au bénéficiaire du contrat. Elle peut être destinée au conjoint du défunt ou de ses ayants droit. L'argent peut servir à l'organisation des funérailles ou non. L'assurance obsèques, quant à elle, permet de faire face à toutes les dépenses inhérentes aux obsèques. Toutefois, le souscripteur a le choix entre deux principaux contrats, à savoir le contrat en capital et celui de prestations.
Le contrat obsèques en capital est une formule à travers laquelle le souscripteur définit le montant qu'il souhaite allouer à ses obsèques. À son décès, l'assureur est tenu de verser le montant cotisé aux bénéficiaires qui sont tenus à leur tour d'utiliser le capital exclusivement pour les obsèques. Pour ce qui est du contrat obsèques de prestations, il peut être signé aussi bien auprès d'une banque que chez un assureur. Dans ce cas, on parle de contrat standardisé.
En général, les modalités proposées dans ce type de contrat peuvent ne pas correspondre au souscripteur. Il peut alors opter pour un contrat personnalisé fourni par les agences de pompes funèbres. Au décès du souscripteur, celles-ci se chargeront intégralement des obsèques suivant les vœux de ce dernier.
Comment mettre en place une assurance-vie ?
Dans une démarche de diversification des épargnes, l'assurance-vie est un choix pertinent à plus d'un titre. Toutefois, avant d'entamer le processus de souscription, il faut être éligible. Cette éligibilité est souvent déterminée par l'âge du souscripteur. Celui-ci doit au minimum être majeur. S'il n'y a pas de limitation dans l'âge maximal, les règles d'imposition varieront tout de même à partir d'un certain seuil (généralement après 70 ans).
Ensuite, le souscripteur doit choisir son assureur. Il peut également s'agir d'une banque ou d'une mutuelle. Chaque structure propose des modalités de souscription qui lui sont propres. Certaines peuvent vous proposer un versement régulier alors que d'autres offrent la possibilité de procéder à des versements libres.
Dans ce dernier cas, le souscripteur définit la fréquence à laquelle il alimente son compte. Il lui est possible de tester divers assureurs puisque la loi ne limite pas le nombre d'assurances-vie.
Pour une souscription, l'assureur récolte un maximum d'informations personnelles sur le souscripteur. Ensuite, ce dernier entre en possession des documents obligatoires qui renseignent précisément sur tous les contours du contrat. Il s'agit entre autres de la notice d'information, du document d'information clé (DIC) et de la motivation du conseil fourni.
Après cette étape, il faut désigner les bénéficiaires. Il est recommandé d'en désigner sur plusieurs rangs afin de faire face à un décès prématuré des bénéficiaires principaux.
En ce qui concerne la performance d'une assurance-vie, elle dépend du produit d'investissement. Les fonds euros rapportent moins que les fonds d'investissement. Cependant, ces derniers ont un risque de perte plus accru. En théorie, ils peuvent rapporter jusqu'à 10 % voir plus contre 1,20 % en moyenne pour les fonds euro.