Dans la métropole lyonnaise, « le marché immobilier existe et il est sain » pour Michel Le Faou, Vice-Président de la Métropole, délégué à l'Urbanisme, l'Habitat, au Logement et à la Politique de la Ville. La baisse des réservations observées sur 2018 est due à un manque d’investisseurs, refroidis notamment par le discours du gouvernent sur la fiscalité, le prélèvement à la source mais aussi simplement par le manque d’offres.
Ce qui est étonnant c’est que le marché immobilier de Lyon ne reflète pas le dynamisme démographique et économique de la métropole. Il y a une problématique de renouvellement de l'offre disponible. Sans surprise, l’année 2019 devrait être tendue. L’année 2020 sera quant à elle compliquée à cause des élections municipales. L’éclaircissement de l’horizon est attendu pour 2021-2022.
En attendant, le nouveau PLU-h sera mis en application l’été prochain. Il devrait permettre de libérer du foncier dont une partie sera disponible à prix fixe.
Le prix moyen au mètre carré dans la métropole de Lyon s'élève à 4 403 €. Il est en hausse continue depuis 3 ans, notamment de 6% entre 2017 et 2018.
- 4 349 € à Villeurbanne
- 5214 € à Lyon
La part que représente le logement collectif dans les réservations effectuées en 2018 est de 92%.
Sur 4450 réservations, 4087 ont concerné le logement collectif, 271 des résidences services et 92 des maisons.
Le nombre de réservations à Lyon et Villeurbanne entre 2017 et 2018 a baissé de 14%. C’est plus que la moyenne nationale qui est de -10%. 4087 réservations d’appartements neufs ont été effectuées en 2018 sur tout le territoire de la métropole lyonnaise.
Même si on observe une baisse par rapport à 2016 et 2017 (respectivement 5316 réservations et 4738 réservations), ce chiffre n’est pas encore alarmant car il correspond à la moyenne observée sur les 10 dernières années.
51,8% des réservations d’appartements neufs ont été faites par des acheteurs et non des investisseurs privés. Ils ont représenté 2118 réservations en 2018, un volume quasiment stable depuis 2013.
Il faut y voir le signe d’un marché immobilier sain qui n’est pas ciblé uniquement par les spéculateurs. La part des investisseurs privés est donc de 48,2% en 2018. Elle a représenté jusqu’à 59,3 % en 2016.
L’offre disponible à Lyon et Villeurbanne a baissé de 8% enter 2017 et 2018. Un chiffre qui chute à -19% sur l’ensemble de la métropole de Lyon et qui illustre la problématique de renouvellement de l’offre ressentie par l’ensemble des promoteurs.
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Sources : Conférence de presse du 28 février 2018 - FPI région lyonnaise, Cecimobs, LCA-FFB, Chambre des Notaires du Rhône.